La Fondation Grantham pour l’art et l’environnement annonce les lauréats de son appel à projets 2020

 
 

Les récipiendaires des prix de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement pour l’année 2020 sont Andreas Rutkauskas et le duo d’artistes Richard Ibghy et Marilou Lemmens.

 
 

Prix de la création — Andreas Rutkauskas

Le prix de la création 2020 de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement a été décerné à l’artiste Andreas Rutkauskas.  Le prix comprend une bourse de 10 000 $, assortie d’une résidence d’un mois à la Fondation. 

Enseignant au campus Okanagan de l’Université de la Colombie-Britannique (University of British Columbia, UBC) où il a notamment développé un cours sur la pratique artistique à l’heure de l’anthropocène, l’artiste propose un travail photographique autour des ravages des incendies de forêt. Dans une esthétique documentaire, son projet intitulé Après le feu aborde la question des incendies en essayant de dégager de la vision catastrophique du feu que présentent les médias un horizon de résilience où il serait possible de penser le feu de manière à l’intégrer dans des éco-systèmes mieux adaptés à cette nouvelle donne climatique.

La résidence d’artiste a eu lieu en décembre 2020 et une exposition sera présentée à la Fondation Grantham au printemps 2021.

 
 

Prix de la recherche — Richard Ibghy & Marilou Lemmens

Le prix de la recherche 2020 de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement a été décerné aux artistes et chercheurs Richard Ibghy et Marilou Lemmens.  Le prix comprend une bourse de 5 000 $, assortie d’une résidence d’un mois à la Fondation.

Le duo d’artistes de Durham-Sud, au Centre-du-Québec, œuvrent sur la scène internationale depuis plus de quinze ans.

Leur projet Le monde caché sous nos pieds propose de contester l’intensification et la financiarisation de l’agriculture au Québec et d’analyser les manières dont les terres sont appréhendées, appropriées et gérées.

La résidence a eu lieu en juillet 2020. Présentée brièvement à l’automne en raison de la pandémie, l’exposition des artistes sera reprogrammée à l’hiver 2021.

 
 

Piloté par Johanne Lamoureux, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Muséologie citoyenne, le jury d’attribution des bourses, réunissait les expertises de Sophie Bélair-Clément, artiste et professeure à l’Université du Québec en Outaouais, Jean-François Bélisle, directeur et conservateur en chef du Musée d’art de Joliette, Suzanne Paquet, directrice du Département d’histoire de l’art et d’études photographiques de l’Université de Montréal et Bénédicte Ramade, critique, chercheure et commissaire indépendante spécialiste des enjeux de l’anthropocène.