Exposition collective — Les jeunes s’exposent (5e édition)

 

La cinquième édition de l’exposition Les jeunes s’exposent aura lieu du 5 au 20 avril 2025 sous le commissariat de Claudel Lauzière Vanasse et Maëlle Bériault. Elle réunissait plus de 200 jeunes de la région.

 
 
 
 

Les jeunes s’exposent 5.0

Un texte de Claudel Lauzière Vanasse et Maëlle Bériault

 

Du 5 au 20 avril 2025, la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement invite le public à découvrir la 5e édition de l’exposition Les jeunes s’exposent. Fondée sur la pratique des artistes que la Fondation accueille et sur les expositions qu’elle présente, l’exposition Les jeunes s’exposent rassemble une fois l’an, au mois d’avril, les travaux d’élèves du primaire, du secondaire et du collégial qui ont participé aux programmes de médiation culturelle de la Fondation l’année précédente. Guidés par leurs enseignant·e·s et par l’équipe de médiation de la Fondation, ces jeunes ont ainsi l’occasion de présenter leur vision du monde et des enjeux environnementaux. Cette année, plus de 200 jeunes provenant de l’école primaire Jésus-Adolescent de Saint-Germain-de-Grantham, de l’école secondaire Marie-Rivier de Drummondville, de la polyvalente Robert-Ouimet d’Acton Vale et du programme d’arts visuels du Cégep Drummond ont participé au projet. Le commissariat de l’exposition est assuré par Claudel Lauzière Vanasse et Maëlle Bériault. 

Au cours des derniers mois, les élèves ont exploré des thématiques liées à l’exposition collective Éteindre la nuit. Présentée à la Fondation à l’automne 2024, Éteindre la nuit portait sur la valeur écologique de l’obscurité et rassemblait les œuvres d’Olivia Boudreau, Lisa Hirmer, Anna Jane McIntyre, Diane Obomsawin, Corinne Silva, Carl Trahan et D’Arcy Wilson. Josianne Poirier en avait assuré le commissariat. 

Inspirés par l’œuvre d’Anna Jane McIntyre, les élèves de l’école Jésus-Adolescent ont réalisé des collages de paysages nocturnes. L’utilisation de couleurs froides et de matériaux variés tels que les crayons de cire, les crayons de couleur et la peinture acrylique sur carton noir confère à leurs collages une dimension énigmatique et profonde, en résonance avec le monde mystérieux et fascinant de la nuit. 

De leur côté, les élèves de l’école Marie-Rivier ont conçu un projet collectif abordant la nuit de manière intime et organique, en liant le corps humain aux phénomènes naturels. Placée au sol, leur œuvre dévoile la silhouette d’un corps sous un drap, sur lequel des phénomènes nocturnes, oscillant entre rêve et réalité, prennent forme. Y figurent des éléments bioluminescents, comme les méduses et les poissons des profondeurs, des motifs évoquant les fleurs et la faune nocturnes, ainsi que des phénomènes astronomiques tels que les aurores boréales et les étoiles filantes. 

À la polyvalente Robert-Ouimet, les élèves ont formé de petites équipes afin de concevoir des maquettes, chacune représentant un environnement où la vie s'épanouit à l'abri des regards humains. À travers ces créations, les élèves ont voulu explorer des mondes insoupçonnés, où l'obscurité de la nuit transforme le paysage et laisse place à un écosystème en pleine effervescence. 

Enfin, les étudiants du cégep ont abordé la thématique de la nuit à travers des estampes en taille-douce sur tétrapack, un matériau souvent utilisé pour les emballages de boissons comme le lait et les jus. La taille-douce, une technique de gravure qui permet de jouer avec les contrastes et les nuances, est un choix idéal pour représenter les jeux d'ombre et de lumière propres à la nuit. Il en résulte des propositions singulières mais partageant un aspect énigmatique, signe que, dans bien des esprits, la nuit s’impose toujours comme un territoire méconnu.  

La Fondation remercie grandement les enseignant·e·s qui ont été au cœur de ce projet collectif et qui ont accompagné avec grand dévouement les élèves dans leur démarche. Elle remercie également les caisses régionales Desjardins de la MRC de Drummond de leur appui.